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Reposer ensemble

Une association pour porter ce besoin intime

Seule une association peut offrir cette sécurité morale et juridique, sans logique marchande. Nature & mémoire répond à ce cri du cœur : honorer un lien qui ne s’arrête pas à la mort, dans un refuge préservé pour un siècle.

 

L’association gère le lieu, transformant les cotisations en droit d’usage partagé.​ Pas de vente de concessions, mais un engagement collectif pour la paix éternelle, loin du marbre froid. Un espoir concret pour ceux qui refusent la séparation imposée.​

Un lien qui transcende la mort

Beaucoup rêvent d’offrir à leur animal un dernier repos auprès d’eux, comme une promesse d’amour éternel. Chien, chat ou lapin : ce n’est pas « juste un animal », c’est un membre de la famille dont l’absence laisse un vide immense. Jusqu’en 2015, un enterrement discret au jardin était possible pour les petits compagnons. Aujourd’hui, la loi interdit toute inhumation privée, quel que soit le poids, pour des raisons sanitaires. Cette réalité pousse les familles à chercher des réponses respectueuses, sans jugement.​

 

Les limites des pratiques actuelles

 

Les cimetières animaliers ? Une cinquantaine en France, souvent lointains. Après la crémation, la dispersion des cendres autorisée dans un jardin privé ou en pleine nature – hors champs cultivés, rivières ou lieux publics. Mais reposer ensemble dans un cimetière traditionnel ? Impossible. La loi réserve ces espaces aux humains seuls, comme l’a rappelé la jurisprudence Félix en 1963 : les cendres d’un chien exhumées d’un caveau familial. Des pratiques discrètes existent parfois, mais elle sont illégales et précaires, sans garantie pour les générations futures.​

 

Une innovation née de l’écoute et de la loi

 

Face à ce vide, Nature & mémoire a imaginé une réponse empathique : des espaces naturels protégés où humains et animaux peuvent se rejoindre dans la mort. L’outil ? L’Obligation Réelle Environnementale (ORE), créée en 2016, qui transforme un terrain boisé en réserve de biodiversité pour 99 ans. Inscrite au cadastre par acte notarié, elle lie tous les propriétaires successifs à cette vocation : pas d’urbanisation, juste la nature intacte. Un bout de forêt riveraine, au bord d’une rivière, devient sanctuaire éternel.​

Un carré de mémoire dans le vivant

 

Le concept est simple et légal : un petit carré de 9 m², dans la forêt ou la prairie, accueille cendres ou urnes biodégradables des animaux puis, le moment venu, la dispersion des cendres humaines – autorisée en espace naturel non aménagé. Pas de stèles ni d’alignements : juste le murmure des feuilles. Pour éviter confusion, le nombre des carrés est limité à 40 par 1 000 m², et ils sont (évidemment) intégrés au paysage vivant.

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