Reconnaître le besoin de lieux du souvenir

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La démarche de Nature & mémoire répond au besoin de lieux dédiés au souvenir animalier, qui reconnaissent la profondeur du deuil et offrent un cadre aux rituels. Créer ces lieux, c’est affirmer que la peine liée à la perte d’un animal est légitime et peut s’exprimer sans jugement.​

 

Inscrire la mémoire dans un espace vivant

 

La nature permet d’inscrire le souvenir dans le vivant plutôt que dans la minéralité d’un cimetière. Aux Berges des Seynes, les cendres sont accueillies dans une forêt en libre évolution, protégée par une ORE qui limite toute urbanisation et encadre la capacité pour éviter la requalification en cimetière.​

 

Un cadre juridique maîtrisé et apaisant

 

La démarche respecte un cadre légal précis : impossibilité d’inhumer son animal au jardin, interdiction actuelle de reposer officiellement avec lui, mais liberté de dispersion des cendres en nature non aménagée. Les réserves protégées offrent ainsi un cadre partagé, juridiquement sécurisé.​

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L’adhésion comme geste militant, pas commercial

 

L’association ne vend pas de prestations funéraires : les personnes deviennent membres d’une structure qui porte l’ORE et gère la réserve. Les cotisations servent l’achat, la protection et l’entretien minimal des lieux, sans privatisation ni monumentalisation, dans un esprit militant.​

 

Porter un plaidoyer pour changer la loi

 

Nature & mémoire veut faire évoluer la loi pour permettre à chacun de choisir de reposer auprès de son animal dans un cadre clair, en s’inspirant des avancées déjà obtenues en Wallonie. L’association se positionne comme acteur de plaidoyer auprès du public et des décideurs.​