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Des lieux du souvenir

Mémoire vivante en nature

 

Dans un monde où la perte d’un animal de compagnie laisse un vide immense, les lieux du souvenir émergent comme une réponse poétique et légale. Ni cimetières froids ni concessions marchandes, ces espaces naturels protègent la biodiversité tout en offrant un cadre pour honorer le lien humain-animal. En France, face à l’interdiction d’enterrer son compagnon au jardin depuis 2016 et l’exclusion des animaux des cimetières humains, ces lieux repensent le deuil en harmonie avec le vivant.​

 

Une réserve protégée pour 99 ans

 

Au cœur du concept : l’Obligation Réelle Environnementale (ORE), outil juridique de la loi Biodiversité de 2016. Elle engage un terrain – forêt, prairie – dans une protection stricte sur 30 à 99 ans, inscrite au fichier immobilier et opposable aux propriétaires successifs. Ainsi naissent des réserves privées, comme celle des Berges des Seynes le long d’une rivière gardoise près d’Uzès. Sauvage et paisible, ce site riverain échappera à tout changement, géré par des professionnels pour favoriser l’écosystème en libre évolution.​

 

Biodiversité et mémoire entrelacées

 

Ici, le souvenir s’inscrit dans le cycle naturel, sans stèles ni monuments. Les cendres animales – et parfois humaines – se dispersent en clairière ou sous-bois, nourrissant le sol sans perturber la faune. L’idée ? Transformer le deuil en geste écologique : un arbre planté devient mémorial vivant, un « carré du souvenir » (9 m²) accueille urnes biodégradables pour plusieurs compagnons, voire leurs maîtres, dans un respect total de la loi. Géolocalisés via what3words pour un accès précis, ces emplacements garantissent intimité et pérennité.​

Un besoin sociétal en pleine expansion

 

Avec 22 millions de chiens et chats en France – perçus comme des enfants par 67% des propriétaires –, les familles cherchent plus au départ de leurs compagnons : pérennité, écologie, émotion. Les lieux du souvenir répondent, alliant urgence climatique et attachement profond, financé par des cotisations associatives pour une vision plus collective que commerciale.​

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Nature & Mémoire : des possibilités encadrées

Nature & mémoire porte ce projet, d’abord sur Les Berges des Seynes via son association loi 1901. Les adhérents accèdent à des gestes simples : dispersion des cendres, arbre mémorial, carré du souvenir où le « reposer ensemble » est possible. Les frais liés sont des contributions à l’association, qu’il est possible de faire en mensualités pour anticiper sereinement.

 

Ces démarches collectives soutiennent ces lieux du souvenir qui sont aussi des réserves de biodiversité, sans obligation ni commercialisation agressive, dans un cadre éthique et durable.​

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